Après cinq recueils de nouvelles historiques sur différentes périodes de l’histoire normande qui présentaient la société du xixe siècle sur la côte normande, mireille grosjean nous livre un aspect plus sombre de l’âme humaine à travers cinq faits divers.
certes, deux histoires – la prison de pont-l'évêque et les aventures de rené la canne – tiennent de la comédie, où les seuls morts le sont de rire.
mais le sang va couler avec pierre rivière massacrant sa famille en 1835. une pauvre servante désespérée va étouffer son nourrisson. une tenancière de bordel va périr sous les coups de jeunes paumés cupides. une petite fille en vacances à villerville croisera hélas le chemin d’un désaxé.
mireille grosjean nous raconte ces histoires tristes ou drôles avec sa sensibilité habituelle, dans un beau style classique où l’incantation sert parfois à appuyer l’intrigue. elle regarde le malheur avec compassion, mais sait aussi nous amuser avec des personnages d’exception.