dans ce lien qui ne meurt jamais, lytta basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner.
quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». validant l'existence des vscd - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la résurrection.
un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.
lytta basset a publié de nombreux ouvrages, principalement chez albin michel, dont oser la bienveillance (2014), la source que je cherche (2017) et faire face à la perversion (2019). ce lien qui ne meurt jamais (2007) est aujourd'hui disponible au livre de poche.
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